Vous pouvez me suivre
Sur ce site maintenant... http://www.rappersiknow.com/ sous mon nom, Marie Schockweiller
Mais j'arrive bientôt avec UN nouveau BLOG !
j'espère assez vite.. Je travaille dessus :)
Dimanche = ROCK THE BELLS
Can't wait... Regardez les videos du festival déjà passé à montreal, chicago & co !
:)
Erykah Badu @ Radio City hall
Première partie : The Roots ratée ... Arrivé trop tard !
La salle est magnifique... Première Mezzanine ( billet gratuit, chanceuse que je suis ! ), tout devant, parfait pour poser mon appareille pour prendre des videos sans me fatiguer ( je n'ai pas pensé qu'avec la musique, l'image allait bouger. Mais bon ! )
Sublime Badu, j'étais mon excité que la première fois que je l'ai vu ( Nice 2006, france ). Mais c'était un beau concert ! Je dois l'avouer. Et l'ambiance... Sublime. Un peu comme un live que j'avais vu de Badu, à l'époque de Baduiszm. Grande salle, avec des siège partout et les gens se lèvent, crient, lui parlent...
Par contre l'interprétation de "Green Eyes" m'a beaucoup déçu... Je vous montrerais sur video. Vraiment bizarre !
Bref mon premier concert dans un salle aussi belle et grande!
Badu a même invité sur scène un jeune couple... Pour laisser cet ami demander en mariage sa copine. Hahaha moment marrant, non ca ne ma pas ému plus que ça, j'ai souris oui lol. Toutes les filles se sont mise à crier et tout le monde à applaudit. Badu a fait celle qui ne savait pas ce qui allait se passer.. Oui à d'autre :)
J'aurais juste aimé un petit guest... Histoire de :)
pas de nouvelles bonne nouvelle !
Tout va bien pour moi ici !
Je ne prend malheureusement pas le temps de poster.
J'ai un autre blog, juste comme ça, pour raconter mes expériences musicales ici : http://remindmeofmyself.wordpress.com/
:)
En ce moment
Erykah badu - New amerykah
José james - The Dreamer
Pete rock - NY's Finest
Je vous en reparle bientôt ;)
2007
J'avais oublié mon petit Bilan 2007...
2007 c'est l'année de la découverte de José James. C'est celle où je suis allée à Nice pour le Jazz Festival, où j'ai vu The roots, Isaac Hayes, Dee dee B, Solomon Burke, Lauryn Hill, Oxmo, Sly and the family Stones... Et bien d'autre.
C'est l'année où j'ai saigné les Why not avec Lysiane. C'est l'année où j'ai fait de belles découvertes 70's. J'ai vu Bilal, Mos Def, j'ai raté Jill Scott. J'ai passé beaucoup de temps sur Paris. C'est l'année où j'ai commencé à arrêter d'aller à L'opus. C'est l'année du Bus Palladium. Et comme chaque année, c'est une année de missions pas possibles pour aller en soirée et concert - dernière en date pour la Jazzefiq, une dernière soirée à Paris.
2007 a consolidé certaine relation et a dénoncé les impostures. C'est aussi la rencontre avec Daniel, Franky, Chris, Lenshot... 2007 c'est l'année des photos dans les concerts et soirées lol. C'est aussi un beau noël en famille! 2007 était bien, 2008 sera autre chose, meilleur je ne sais pas... Mais autre chose, loin des miens. Je pense à vous ;)
Petite liste :
Meilleur découverte : José James
Meilleurs concerts : Bilal, José James, The Roots, Mos Def.
Meilleur album : Pharoahe Monch - Desire
Déception de l'année : Common - je l'attend ailleurs.
Groupe le plus écouté : A tribe called quest et peut être Slum Village aussi
Artiste le plus écouté : Jay Dee
Lyrics les plus lus (oui je comprend pas toujours tout) : Jill Scott
Artiste le plus attendu : D'angelo (encore et toujours...)
Début 2008 : Retours sur le Hip Hop 80's !
Everything is possible
Voilà... Une chose que je devais faire dans ma vie. Voir Gil Scott Heron en concert...
C'est fait. Hier, 20 janvier à 11pm j'ai vu Gil Scott Heron pour la première fois à NYC, SOBs, pour célébrer le jour de Martin Luther King - ici le 21janvier.
Etonnement je n'ai pas pleuré, mais je me suis retenu. Ce fut un immense plaisir de le voir même vieilli plus que son age... De le voir sourire, parler, rigoler, chanter, jouer et danser... De le voir chanter en live Lady Day & John Coltrane, Is that Jazz, The bottle, Winter in America...
Je me rappelle mes 14 ans à lire Le Vautour et à rêver d'un GSH de 20ans - l'âge a lequel il a écrit ce livre. Puis découvrir que cet écrivain était aussi musicien, j'écoutais ses chansons en boucle... J'allais chercher les paroles pour les comprendre... Puis ces conversation par email avec Brian Jackson, l'interview... Et Hier ce concert... Et demain?
Libellés : News
I love myspace
J'aime me promener sur myspace, aller de pages en pages. Découvrir de nouveaux artistes, écouter des nouveaux titres d'artistes que je connai déjà.
Panthelion - Blue at Midnight
Spleen - Amour
New friend request... Encore une, je ne prend même plus la peine de regarder les pages. New message, subject "Fight the sadness"... Panthelion. J'aime quand on accompagne une friend request d'un message. Je clique, j'écoute! Difficile de combattre la tristesse avec un titre tel que "Blue At Midnight". Le saxophone envoûte dès la première note... Fan de cuivre je suis servi. Le sax est présent du début à la fin, une trompette vient le couper parfois ou l'accompagner. Le saxo crache sa peine, et me comble d'émotion. Je ferme les yeux. Je me trouve dans le même état d'ésprit que lorsque j'écoute du Coltrane ( Attention, je ne permetrais pas de dire que ce groupe de jazz vaut Coltrane, loin de là, difficile d'égalier sa spiritualité )... Un sentiment étrange m'envahit. Mon âme saigne, mes pensées s'en vont, et je me laisse porter dans le noir par cette musique qui m'ensorcele. Les autres titres présent sur leur page ne m'ont pas autant marqué. Milla Sings Duso Moja est très touchant.
L -"T'as vu Spleen a une nouvelle page myspace"
M -"Non!"
L -"Il faut que t'aille voir sa nouvelle pas! Ses nouveaux sons sont bons!"
Recherche google "Spleen myspace". Spleen L'album, je clique. One two, one two, one two three ! Les paroles sont d'une simplicité surprenante, mais très vraies. Et c'est peut être cette simplicité qui touche ici... Et on se reconnait tous plus ou moins dans ses paroles. Malheureusement ce n'est qu'un extrait. L'album "Comme un enfant" sortira printemps 2008 ! Les autres titres sont pas mal du tout. Beaucoup d'humour, des balades, de l'ironie.
"Il m'a fallu beaucoup de temps pour maîtriser mes sentiments,
Qu'on me comprenne
à m'éloigner de mes vérités et toucher quand même
il m'a fallu beaucoup de temps pour dire je t'aime
il ma fallu beaucoup d'années pour tout comprendre
et puis beaucoup d'humilité pour désapprendre
il m’a fallu m'abandonner pour ne plus prétendre
Que l’éternité ne suffit pas pour être temps
oh c'est le temps pour moi de dire aux gens que je les aime
oh c'est le temps pour moi de dire aux gens que je les aime
oh c'est le temps pour moi de dire aux gens que je les aime
oh c'est le temps pour moi de dire aux gens que je les aime
Il m'a fallu beaucoup donner pour ne plus me vendre
Et recevoir plus qu'un baiser pour me rendre
Il va fallu rien qu'une histoire pour ne plus y croire
et une centaine d'aventure par désespoir."
Libellés : Focus
Music is my Sanctuary
Because Music is My Sanctuary, my life...
(Cliquez sur le player pour telecharger)
Queen Latifah - Winki's Theme
Dwele - Possible
Busta Rhymes - Get High Tonight
Qu'il est bon de fuiner dans ses dossiers musiques, après plus d'un mois sans eux - perte de mon disque dur externe. Lecture aléatoire... Je me promène, passe, remet, reviens en arrière, clique quatre fois en avant...
Queen Latifah. Cette femme chante, rappe, joue la comédie... Voyage entre jazz et hip hop, assez flagrant sur Winki's Theme, présent sur l'album Black Reign de 1993. Instru jazzy, refrain chanté, couplet rappé, que le hip hop était bon dans ces années là...
Slum village... Ah ça me rappelle le concert de Montpellier l'année dernière... Le son laissait à desirer... Mais la perfomance était plus qu'agréable. A voir sur scène, c'est indeniable ! You know What Love is en choeur... Ou I don't know why the fuck i'm fucking with u.
Dans un autre registre je tombe sur Heather Headley, I wish I Wasn't... Très jolie chanson, qui me rappelle mes 13 ans - et oui je suis jeune lol. C'est à cette époque que j'écoutais cette chanson, depuis je ne l'avais réécouté, ou peu. Ce n'est pas le son que je préfère, ni l'artiste tout simplement, mais elle me touche beaucup, me rappelle d'une part cette époque, et d'autre part colle avec mon état d'esprit actuel.
Jaylib... Le classique "The Red"... Indémodable pour ma part ! J'avance de pistes en pistes. Dwele, sa douceur... Sucré, moelleux... Possible, j'aime beaucoup cette chanson. Dwele est très fort pour ce genre de son, qui peuvent passer aussi bien à deux que seul.
Retour en arrière : Pharoahe Monch, Pain ! J'adore le flow de ce MC, et l'instru passe vraiment bien, les notes de pianos derrière... !!
Je tombe sur du Busta... Le son ne me plaisait pas mais j'ai vu Get High Tonight ! Je clique !!!! J'adore ce Busta fou fou des années 90!
Je continue de cliquer, d'avancer... Je vous raconte la suite plus tard. Et je vous met les sons dans quelques jours.
Libellés : Focus
Interview de bibi Tanga
Bibi Tanga et le professeur Inlassable (producteur) ont sorti en septembre "Yellow Gauze", un album sans aucune règles ni limites, où se mélangent funk, groove, electro, hip hop, jazz, musique africaine et gospel. Nous avons, pour l'occasion, rencontré Bibi Tanga et le professeur Inlassable dans les locaux du label de ce drenier, l'inlassable disque. Retour sur la rencontre des sons, des personnes et des univers.
Qui est bibi tanga ?
Musicien, auteur, interprète, c'est comme ça qu'on dit, je crois! Compositeur aussi. C'est assez long à expliquer, je vais faire un speech rapide. En 2000 j'ai sorti un disque avec la Malka Family qui s'appelle "Le vent qui souffle". Depuis il y a eu un groupe qui s'est formé et qui s'appelle les Gréements de Fortune. Et la rencontre avec Jean, enfin le Professeur Inlassable, parce qu'il ne veut pas révéler son nom. Et on a commencé à jouer ensemble dans son studio et au bout de ça il y a eu tellement de morceaux faits, qu'on a décidé d'en faire un album.
Quelle est l'évolution depuis ton premier album?
Je ne vais pas dire plus de maturité car il y a forcément de ça. J'étais peut-être un peu moins professionnel, même si on l'est de toute façon un peu moins avant. Là, ça touche un peu plus au coeur de toute ma discographie on va dire, de tous mes goûts musicaux. C'est un peu plus large.
Comment s'est passée la rencontre avec le Professeur Inlassable ?
Et bien, c'est un ami en commun en fait qui un jour m'a amené ici (les locaux du label et studio dans le 6ème), et m'a dit "il faut que je te fasse rencontrer quelqu'un". Et je suis arrivé ici un soir, on a fait une jam session ensemble et on s'est plus jamais arrêtés.
C'est comme ça que vous avez fait l'album ?
Oui voilà, comme les jam sessions qu'on faisait ensemble se passaient bien, on a continué sans avoir l'idée de faire un album. Ca a duré comme ça presque deux ans, on se voyait un peu, parfois on se voyait pas pendant un mois. Et c'était plus comme une récréation, et donc de récréations en récréations, finalement on a rendu une copie.
Donc c'était pas, "on fait un album là"...
Non pas du tout, on s'est rendu compte qu'on avait vraiment beaucoup de morceaux et qu'il fallait juste un peu les réarranger.
Cet album est beaucoup plus large que le premier, on a un peu du mal à le résumer en tous cas, il y a de tout, jazz, hip hop, blues, gospel, electro...
Bah ouais, je pense que c'est lié à mon parcours et l'éducation de mes parents. Je pense aussi que c'est pareil pour le Professeur Inlassable. Comme on a écouté beaucoup de choses et qu'on aime beaucoup de choses. A partir du moment où tu improvises, tu aimes improviser sur des trucs un peu plus hip-hop, ou autre. Et lorsque tu fais de la musique sincèrement, on y retrouve toutes tes influences. Après c'est vrai qu'il y a des musiciens qui préfèrent, qui sont exclusivement hip hop ou autre. C'est pas trop ma démarche. J'aime la musique.
Tu chantes en plusieurs langues, en Français, en Anglais, en Sango (sa langue natale). C'est important pour toi de chanter dans ces trois langues?
Carrément, parce que les premiers artistes que j'ai vraiment admirés, c'était des artistes anglophones Bob Marley, James brown, Jimi Hendrix, enfin j'en passe et des meilleurs. Et aussi des artistes Africains. Et je suis en France donc..
Il y a quand même qu'un texte en Français...
Euh (Rires) oui ! Mais comme le premier était un album complètement en Français, je me suis dis que ce serait un peu brutal de ne plus en mettre du tout et puis j'avais vraiment envie de mettre ce morceau, "Au Fil du temps". Mais je pense que c'est beaucoup plus naturel pour moi de chanter en Sango, car quand je suis avec mes soeurs par exemple on parle souvent en Sango.
Il y a des traductions dans le livret ?
C'est une bonne question. Je vais te dire de suite – il prend le disque au dessus d'une grande pile de CD – Et non il n'y a pas de traduction, pas de livret dans le disque.
Je vais te dire rapidement alors, "Ayo" c'est plus un chant mortuaire. "Ayo" c'est un peu le mot qu'on utilise pour témoigner sa compassion à quelqu'un à qui il est arrivé un malheur, comme si on dit "oh le pauvre". Et dans cette chanson là, je cite pas mal de gens de ma famille qui sont décédés, des tantes, des oncles, des grands parents... Mais par exemple ce chant là c'est un peu un chant d'accueil, on fait comme si on était de l'autre côté, on accueille les personnes décédées. C'est un chant qui symbolise ça. C'est comme si on présentait à Dieu cette personne.
Et le dernier morceau ?
Nzapa A bata Mo
Je voulais pas me risquer à le prononcer (rires)
Ca veut dire "que Dieu te garde". Et là c'est pareil, je cite pas mal de gens de ma famille et la par contre je m'adresse directement à eux en leur disant "que Dieu te garde", que tout se passe bien pour eux, qu'ils ne soient pas seuls.
Tu t'inspires de quoi pour tes textes, autre que ce qu'on vient d'aborder. Tu parles un peu de tout, tu prends même des textes d'écrivains.
Oui, par exemple il y a le texte d'Oscar Wilde, il y a aussi des textes de moi. Par contre "Ayo" et "Nzapa A bata mo" c'est le patrimoine, des contes africains. Et il y a aussi le thème sur l'esclavage – "au fil du temps" – qui m'inspire énormément. Quand j'écris c'est vraiment parce que j'ai un truc à dire. Et non pas écrire parce que je dois, sinon je n'y arrive pas.
Tu as un groupe donc, les Gréements de fortune. Le groupe est mis entre parenthèses pour le moment ou pas du tout ?
Non pas du tout, on continue à faire des concerts ensemble, on prépare l'album.
Il va y avoir un album ?
Oui, on le prépare, et y a aussi les anciens membres de Malka, ça va être dans la mouvance Juan Rozoff. L'album est en fin de préparation.
Il est plus funk donc celui-ci ?
C'est vraiment groove pour le coup, funk rock'n'roll. En effet pas comme mon album.
Et pour revenir sur ton album, tu étais le chef d'orchestre ou c'était chacun fait ce qu'il veut ?
Pour la réalisation, en fait on va dire que le point de départ à chaque fois c'est le Professeur. Moi, si ça m'inspirait, je me mettais derrière le micro, après le soir même je mettais une ou deux basses et puis après on ajoutait les autres jours soit un guitariste etc. Donc ça a toujours été comme ça, le professeur, puis moi, etc. Par étape.
C'était donc important de dire que c'est l'album de Bibi tanga ET le Professeur Inlassable.
Bah ouais, c'est deux univers qui se rencontrent.
Le sien assez spécial.
Carrément. Donc oui ce sont ces deux univers qui se rencontrent, donc si on avait laissé que Bibi Tanga, ça n'aurait pas voulu dire grand chose.
Une petite question comme ça, sur les photos tu as une cape, canne et tout, pourquoi ?
Bah ça, c'est avec le professeur, ce côté un peu année 30... C'est important la présentation, c'est aussi un spectacle. On écoute la musique mais on regarde aussi les artistes. C'est vraiment une petite mise en scène.
Comment définirais-tu ton album?
Ouais, c'est toujours le problème...
En effet mais il faut quand même orienter les gens...
C'est un condensé de musiques noires qui épouse des musiques européennes. Un hommage à ça. A toute la culture Black musicale.
Une tournée ?
On a fait un concert à la Cigale.
Et le 6 décembre on fait les Transmusicales à Rennes et très certainement d'autres live radio à venir. Le fou du roi etc.
Un morceau préféré ?
La 12 ("It's the earth that moves") et "au fil du temps". Vu que ce sont des morceaux qui datent, ils ont leur histoire etc, ils ont tous eu leur temps d'amour.
Le Professeur Inlassable entre dans la pièce.
On nous présente et me propose de l'interviewer mais il n'a "pas beaucoup de temps"
Ton univers est assez étrange, à l'écoute de la "leçon numéro 1"... Il y a un peu de tout, de l'electro, jazz, des voix étranges etc. Comment en es-tu arrivé à cet univers ?
Le professeur Inlassable: C'est un univers de mélange dans lequel j'aime bien me mêler, faire rencontrer différents sons, c'est comme faire rencontrer différentes personnes, y en a qui s'harmonisent, et d'autres moins. J'ai un rapport au son comme ça, de rencontre des choses, des voix effectivement, des musiques.
Tu vois donc la musique comme une rencontre ?
Le professeur Inlassable: Oui je suis un peu alchimiste quand même, comme tu vas mélanger des parfums. C'est comme un décor où viennent se greffer des choses.
La "leçon numéro 1" est une leçon de quoi?
Le professeur Inlassable: En fait j'ai pris ce nom, le professeur Inlassable par un objet qu'on ma offert – style année 50-, donc du coup professeur, leçon. C'est plus humoristique. Et Inlassable aussi, car je suis inlassable dans ma démarche sonore. C'est à dire que je peux rester inlassablement dans un son, j'ai pas la notion du temps. Et j'y mélange des choses, des sons, inlassablement!
Un Leçon numéro 2 de prévu ?
Le professeur Inlassable: Oui, c'est en cours, j'aimerais bien la sortir dans 6 mois.
Dans la continuité ?
Le professeur Inlassable: Oui dans la même continuité. Ma démarche c'est d'envoyer des décors répétitifs comme ça. Après tout dépend des gens avec qui je travaille. Comme avec Bibi Tanga.
Le court entretien est fini, petite visite du studio, avec des objets assez rétro, 30's, 50's. A la vue du studio et des deux artistes, on comprend un peu mieux l'atmosphère de l'album.
Interview publiée sur Onlygroove.com
Libellés : Interview
Dillagence
Dj Spinna - Dillagence feat Phonte
Words From Ma Dukes
Fan de J Dilla voici une mixtape en téléchargement libre qui devrait vous plaire. Elle est disponible depuis aujourd'hui, mardi 27 Novembre. Le projet de cette mixtape date déjà de quelques mois. Busta Rhymes et Mick Boogie ont décidé de rendre hommage à Jay dee à travers cette mixtape. Vous pouvez aussi acheter la mixtape en édition spéciale pour moins de 10$, les fonds seront reversés à J Dilla foundation.
Vous retrouverez quelques feats tel que Cassidy, Talib Kweli, Rah Digga, MOP, Q-tip et d'autre. Certains sons existaient déjà, d'autres sont inédits. Par exemple en octobre tourné déjà "Dillagence" par Dj Spinna avec Phonte, morceau qu'on retrouve dans cette mixtape avec Busta en plus et deux minutes de moins. Bonne écoute.
The homie Busta Rhymes called me the other day following up on an idea I gave him months and months ago. So long ago that I actually forgot about it. He called me with four very specific words: “Check your inbox, son!” When I opened it, I found song after song of unreleased craziness from Busta and the late, legendary J Dilla. So after a week of figuring out our strategy, it’s done. Mick Boogie + Busta + Dilla = Dillagence. The album of the year…and it’s not even an album!
Télécharger la mixtape.
Libellés : News
Songs of the moment !
Un petit article, parce que ça fait longtemps ! Je n'ai malheureusement plus de disque dure externe - où se trouvait une partie de ma musique. Donc j'écoute souvent les mêmes chansons en ce moment.
Mc Solaar - Caroline
From Qui sème la tempête récolte le tempo (1991)
Pharoahe Monch - So good
From Desire (2007)
Laura Lee - Since I fell For You
From Women's love rights (1971)
Dimanche 18 je me suis réveillée en me posant devant la télévision, en zappant je suis tombée sur une des chaînes MTV. Ils passaient le clip "Caroline" de Mc Solaar. Un clip très jolie au demeurant. Il y a des chansons comme ça qu'on n'écoute pas souvent mais qu'on adore. Caroline est une de ces chansons. Lorsqu'on tombe dessus on est emplie de nostalgie. Et c'est en même temps assez étrange pour moi, je savais à peine parler lorsque l'album Qui sème la tempête récolte le tempo est sorti. Mais c'est une chanson que j'ai entendu petite, que j'ai écouté ensuite moi même et que je redécouvre parfois. J'aime beaucoup ce Mc Solaar là. Les mots justes, une instru qui passe bien. J'ai aussi redécouvert grâce à un certain Jamal, Prose Combat. J'avais oublié à quel point il était bon, et cette vibe jazzy !
Dans un autre registre, j'écoute beaucoup "So good" de Pharoahe Monch. Je sais que beaucoup ne l'on pas retenu dans l'album Desire, et que ce n'est pas le meilleur. Mais l'instru est "sucré" comme j'aime, down tempo. Et j'apprécie beaucoup les lyrics, cette proximité entre le désire/l'amour charnel et psychique. C'est en ça que cette chanson me touche. D'un côté très sensuel, on pourrait aussi dire sexuel mais très deep je trouve.
Et comme je ne m'arrête pas à un style, j'écoute aussi Laura Lee. Je suis retombée sur "Since I fell for you" extrait de Women's love rights. Cette chanson me touche énormément. Ce parlé des deux/trois premières minutes, son phrasé, "right there i lost my heart to him, but now he's gone...". Elle vous emporte dès ses premiers mots, puis son chant prend peu à peu la place, les chœurs l'accompagne. Huit minutes de musique comme je l'aime. Rien ne se ressemble. Laura Lee parle, chante, le tempo s'accélère puis redevient doux, elle reparle, puis chante, les chœurs reprennent. Et encore une fois l'histoire qu'elle raconte me touche, tout particulièrement en ce moment. Une chanson pour vous accompagner lorsque vous vous sentez seul. L'album est à écouter !
Libellés : Focus