B1BC Mushroom soul: août 2007

La scène de Washington DC

jeudi 16 août 2007




Certains connaissent déjà Debórah Bond, Bilal Salaam, W.Ellington Felton, oddisee... Mais il y a aussi N'digo Rose. Qui je trouve se fait assez discret. Malgré une voix magnifique et un mélange des styles particulier.

N'Digo Rose - Last Letter to a Preacher Man



N'digo Rose grandit dans une famille de musiciens, difficile alors de ne pas tomber dedans. Il ne choisi pas d'aller vers la musique, la musique est venu à lui. Il commence alors très jeune, et joue du piano grâce à son frère qui l'initie. Il n'a pas sortie d'album pour le moment, mais a fait quelques premières parties intéressantes comme N'Dambi, The Roots ou encore Amel Larrieux. Il continue de se perfectionner et le résultat est très satisfaisant à l'écoute des chansons en écoutes sur son myspace.

Sa musique est un subtile mélange entre funk, la soul et le rock. Et surtout ses chansons ne se ressemblent jamais, que ce soit d'une chanson à une autre, ou dans une même chansons : du début à la fin tout est différent. Certains pourraient penser perdre le fil conducteur, mais non on s'y retrouve, quelques fois après plusieurs écoutes. Le tout orchestré par sa magnifique voix.

"Sinner's Psalm" commence sur quelques sonorités effrayantes, voir psychédéliques, puis le groove s'installe, la voix de N'digo rose vient sublimer le tout. Durant toute la chanson, aucun instant n'est le même, sa voix, les instruments, les choeurs, des solos s'invitent, des voix s'incrustent... Le tout se finit par un duo piano/voix très soul/jazzy. "I Ain't Afraid" est plus soul, plus accessible mais pas moins bon. Et ce côté soul est renforcé par ses voix de têtes. La basse très sèche, le piano très gospelien, les choeurs font de cette chanson un délice! Ce son est beaucoup moins bordélique que "Preacher man". Avec ces voix qui parfois vont dans tout les sens sans jamais perdre la justesse. Les influences rock sont indéniable, c'est un peu le funk d'un Sly, psychédélique mais fortement teinté de soul, ce qui fait la différence. Le tout avec un son nouveau. "What I didn't Say" est un son à la Stevie Wonder. Le piano domine, la façon de poser sa voix est fortement inspiré par Stevie Wonder. Cette chanson se différencie des autres par sa douceur et cette grande facilité d'écoute, on ne se sent pas bousculé, ni trop surpris, si ce n'est pas sa magnifique voix.

N'digo Rose mélange les genres, les voix, les instruments se bousculent les uns les autres, les solos se font une place, les voix de têtes sont nombreuses. Pour résumé, la musique de N'Digo Rose est un tout harmonieusement bordélique.

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Nice jazz fest part 1

dimanche 12 août 2007

voici la première longue partie de mon long résumé du nice jazz fest ! Les videos seront bientôt sur youtube.com d'ici une ou deux semaines !



Mercredi 18

Ayo ouvre le bal. On arrive 30 minutes plus tard. Le jardin de Cimiez est déjà rempli. Ok, on reste quand même, au loin j'aperçois sa jolie frimousse, cheveux coiffés en chignon. L'inconvénient d'être derrière c'est que l'on entend plus les conversations des uns et des autres que l'artiste. Dommage ça devait être un bon show.
Ayo se termine sur un rappel. Direction la Scène des Arènes. Endroit fort étonnant, une scène au fond d'un arc de cercle en ruine. Mais le public attend Manu Katche depuis longtemps, et il nous faudra de longuese minutes pour réussir à rentrer : ok on s'en va ! Du Jazz debout serré sans visibilité c'est loin de me plaire. Cinq minutes plus tard nous ressortons des Arènes. Première soirée ratée pour nous, tant pis on se rattapera !

Jeudi 19

Cette soirée je ne la raterai pas! Arrivée à Nice vers 19h30, course poursuite derrière la navette qui gentiment s'arrête. Nous voilà à l'heure et pas mal placés . La scène Jardins commence à se remplir. Je m'éclipse quelques minutes pour voir ce que donne Nate James sur la scène Arènes. Le public semble apprécier, Nate James a un bon groove, mais il est l'heure pour moi de retrouver Marcus Miller aux Jardins. 21 heures, le groupe s'installe, un superman aux claviers, une batterie, un saxo, un harmonica, et une trompette : Ca promet !
Marcus arrive sous les applaudissements enthousiastes du public. Il nous a subjugué. Les cuivres s'en sont donnés à coeur joie, en solo ou en duo avec la basse de Marcus. Un coup le saxo, puis au tour de l'harmonica qui s'est régalé sur une reprise de Stevie Wonder. Quant au trompettiste c'est sur les morceaux de Miles Davis qu'il s'est mis en avant, sa performance a été la moins applaudie, étonnant pour un festival dit de JAZZ. Le pianiste avec son clavier couleur léopard a eu aussi son moment de gloire en narguant Marcus. Un bon concert dans l'ensemble, mais qui a laissé trop de place aux solos et manqué singulièrement de vocal !



Nous sommes venu pour Marcus bien sur, mais surtout pour Sly Stone! Beaucoup attendaient une légende en pleine forme, ils ont forcement été déçus.On est inévitablement attristé de le voir miné physiquement par ses diverses addictions. C'est un Sly souriant mais très faible qu'on a retrouvé à Nice ce soir là. Son visage n'a pas changé (du moins d'après ce qu'on peut deviner sous son énorme casquette et ses grosses lunettes de soleil), il est lisse et le sourire reste intact, mais son cou est soutenu par une minerve et donne l'impression que sans elle, il pourrait s'écrouler. Quand à la voix, elle est faible mais le grain est toujours le même. Il commence avec "If You want me to stay" petit à petit on reconnaît Sly. Le public semble désappointé, peu nous importe, on ne reverra plus Sly de toute notre vie, une légende reste une légende et pour nous cela restera un grand moment.

Il n'est jamais resté plus de deux chansons de suite et retournait en backstage. Pourquoi ? Chacun connaît la réponse: la légende est usé par ses excès. La nouvelle formation de la Family Stone - à part Cynthia Robinson avec sa magnifique voix – tente d'embarquer le public qui n'attend que Sly et s'inquiète de ne pas le voir revenir. En tout cinq chansons entrecoupées. "Sing a Simple song", "Family affair", "Higher" sur laquelle Sly se lève, tout sourire, pointe l'index, pour faire bouger le public. Et "Stand" qui clôture ce trop court instant avec lui. Sly est fatigué, mais le public ne lui a pas rendu l'hommage qu'il méritait pour ses années de gloire et son génie lors de cette soirée. On aurait pu passer un merveilleux moment avec lui, pas seulement musical mais sentimental. Juste le public et une légende, pour une - sûrement – dernière fois.

Vendredi 20 et Samedi 21

Triste soirée pour les puristes de jazz, les fans de soul et de hip hop. Ces soirs là sont consacrés au reggae et au Flamenco. Drôle de programmation. A vrai dire nous sommes restés trop peu pour pouvoir critiquer quoi que ce soit. Ma seule bonne surprise fut K'naan, un rappeur originaire de Torronto. Il a commencé son show sur des rythmes africains, accompagné seulement d'un jumbe, viennent ensuite s'ajouter une guitare et un choriste. K'naan amène le public petit à petit dans son univers métissé. Il ose le hip-hop devant un public définitivement "roots" ce soir. Mais le public apprécie son hip hop métissé, entre rap et rhythmes africains. Il le fait chanter, le fait participer, et le public se prête facilement au jeu, danse, et applaudit. Un bon moment.

Dimanche 22



Cette soirée s'annonçait comme l'une des plus agréables et importantes musicalement mais ce fut une grande déception. Il est 19h30, une saxophoniste, un bassiste, un batteur, un guitariste arrivent. Suivis d'un homme tout sourire avec une guitare à deux manches, John Ellison. Mélange entre blues, soul, gospel et rock (avec quelques reprises de "Rolling On The River", ou encore de "satisfaction"). Il semble que le public qui attendait pour certains Solomon pour d'autres Isaac ait apprécié. Ce ne fut pas mauvais, mais le sourire constant de John Ellison et son côté "lover" fatigue. Il est même descendu dans le public pour chanter à quelques femmes "I love you".

Il est 21 heures, l'heure d'accueillir l'immense Solomon Burke. Des musiciens sur leur 31 arrivent, noeud pap, tous vêtus de noir et blanc (deux saxo, une trompette, un trombone, violons, contrebasse, guitare, batterie, piano). Et au milieu de la scène un trône version géant entouré de vases remplis de roses pour le roi Solomon. Une sorte de cape rouge traverse la scène et cache Solomon dans son fauteuil roulant, elle reste là devant le trône pendant quelques minutes, le temps d'installer Solomon Burke. Enfin elle tombe. Le public applaudit chaudement. Son fils lui met la cape et ses lunettes, puis celui ci l'enlève : le show commence. Pendant près d'une heure trente, Solomon a fait danser le public du jardin de Cimiez. Entre reprises telles que "Rolling on the river" ( on en aura eu ce soir là ) ou "Fa fa fa fa fa" et titres populaires ou rock'n'roll, Solomon n'a pas déçu ses fans. Il a même fait monter des femmes sur scène où elles ont pu rester jusqu'à la fin, après avoir dit "je veux que les gens soit près de moi". Plus de barrières, plus de vigiles, juste lui et son public. Il a invité ses enfants sur scène pour danser, lui qui en a plus de 40! Les choristes étaient d'ailleurs ses enfants, l'un n'était pas souvent là et servait plus de "bouffon" du roi, à lui essuyer la sueur entre chaque chanson, lui chercher son thé ou lui mettre ses lunettes. Ce fut un concert convivial, en famille. Solomon est reparti sur son fauteuil roulant sous les applaudissements d'un public conquis.

Mais la soirée ne s'arrête pas là, beaucoup restent pour le grand Isaac Hayes. Trois claviers, plus celui de Isaac, batterie, saxophone, guitare et basse. Debout depuis 19h et sans n'avoir rien mangé, je m'éloigne quelques instants pour me rassasier. Je reviens et c'est un Isaac fatigué que je retrouve. La voix reste toujours aussi grave mais beaucoup plus faible, la justesse n'est pas constante. Ce fut tout de même un agréable moment, avec un merveilleux "Shaft". Il manquait peut être un "Precious precious" ! Ce fut la déception de la soirée pour ceux qui misaient tout sur lui.

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D'angelo's News !


Voici les dernière nouvelles de D'angelo avec une photo toute fraiche publié sur le Style Weekly, site des news de Richmond - là où vit D'angelo aka Michael Archer !
D’Angelo Skirts Charges
by Craig Belcher, August 8, 2007

Michael “D’Angelo” Archer walked out of a Powhatan County courthouse on Friday afternoon leaving most of his recent legal problems behind him. The Grammy-award winning R&B singer pled guilty to charges stemming from a 2005 accident in the county, receiving $1,250 in fines and a nine-month suspended jail sentence.

D’Angelo crashed his Hummer on state Route 711 in September of 2005 and was tossed from the vehicle, suffering minor injuries. Richard Cox, assistant commonwealth’s attorney for Powhatan County, declined to prosecute a charge of reckless driving.

The plea deal was the result of a compromise, brought on by the lack of a certified blood test and a witness no-show. Lynne Sellers, who was also injured the crash in 2005, was scheduled but didn’t appear in court. “This wasn’t made willy-nilly,” Cox said afterward.

Archer, flanked by two bodyguards and friends, appeared upbeat after the ruling, smiling and laughing with reporters (or, more accurately, at reporters) as they peppered him with questions he didn’t answer. Before getting into a SUV, he did confirm that new music was “in the works” and that his long-delayed third album remains untitled.

With an entourage, a slimmer appearance and tightly braided hair, Archer appeared ready to reconstruct a career for himself. But his legal woes may not be over. Shortly before the accident, he received a three-year suspended jail sentence on charges stemming from a traffic stop in Chesterfield County.

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Common - Finding forever

jeudi 9 août 2007



Common - Misunderstood



Common - Forever Begins



Me voilà de retour après un voyage musical au Nice jazz Fest (bientôt mes vidéos sur youtube.com) où j'en ai pris plein les oreilles, un déménagement, un emménagement, et un tas de paperasse! A mon retour j'ai dû rattraper mon retard niveau nouveauté !

Je suis en train d'écouter le sampler du prochain album de Jill Scott "The Real Thing" prévu pour Septembre et un dvd live Paris est apparemment trouvable sur amazon! Vous pouvez dès maintenant voir le clip du nouveau single "Hate On Me" sur yahoo & co. Vous avez aussi quelques sons en écoutes sur sa page myspace (Merci à Syleina et Shana pour les infos). Pour le moment le son qui m'a le plus marqué est "My Love", on reconnaît bien la grande Jill Scott. "Whenever You’re Around" aussi passe bien! La guitare de "Real Thing" ne m'est pas méconnue... Mais je ne trouve pas!

Bon le nouveau Common alors! Je lis quelques avis à droite à gauche ça va de "c'est pas mauvais" à "c'est un excellent album". Bon moi je me situe entre les deux. Je ne crache pas sur cet album et je n'en suis pas non plus une grande fan. J'adore Common, son flow et son lyrisme. "Black Maybe" est le premier morceau sur lequel je me suis arrêté et reste l'un de mes fav, un texte écrit par stevie wonder il y a bien longtemps déjà, chanté par syreeta, et aussi Andy Bey avec Gary Barz et reprit par plusieurs, dont Sandy Cossett. Common est toujours aussi impliqué en ce qui concerne sa "communauté". En ce qui concerne la mienne, la "communauté blanche" donc, je ne comprend pas toujours ses propos, comme sur "The People", "why white folk focus on dogs and yoga"... "Southside" est clairement pas ma tasse de thé, le refrain me fait mal à la tête et le flow de Kanye est loin derrière celui de Common. "I want You" est un son sympathique, avec de jolie lyrics. Common sait choisir ses mots pour parler d'amour. Un air de déjà entendu?
En ce qui concerne "Driving me wild" je ne l'écouterais pas dix fois d'affiler !
"Misunderstood" est par contre une perle, un refrain par Nina Simone remanié. Des lyrics qui dépeignent une réalité assez sombre... Faut croire que j'aime bien le Common sombre. Je ne suis pas une fan de "The Game" contrairement à beacoup, certes le refrain par primo fait plaisir mais ce n'est pas mon genre de son.
"Forever Begins" est un de mes sont préférés, j'aime lorsque Common invite son père. Pops Lyns clôture à merveille ses albums de sa voix grave.
Be et Finding Forever ne m'ont toujours pas fait l'effet d'un Electric Circus ou Like water For Chocolate... Ni de ses anciens ! Sûrement dû à la production de Kanye West qui ne vaut pas celle des Soulquarians ni celle de No I.D des années 90... J'attends toujours un nouveau classique après Electric Circus de la part de ce grand artiste.

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vendredi 3 août 2007



Soon :
- Oh No : Dr. Nos Oxperiment
- Dudley Perkins & Georgia Anne Muldrow - Beautiful Mindz
- Nice jazz fest review
- Common : finding forever
and more.

ODDISEE Feat Phonte : All Because She's Gone